Une enquête internationale révèle qu’une femme sur trois souffre d’incontinence urinaire de stress. La plupart d’entre elles n’en parlent pas, même à leur médecin, malgré un retentissement important sur la vie quotidienne.
L’enquête « Stress Urinary Incontinence and Women : Discovering the Truth » a été conduite auprès de 4 558 femmes âgées de 18 à 65 ans et plus, dans neuf pays répartis dans trois continents (France, Allemagne, Italie, Espagne, Suède, Royaume-Uni, Canada, Mexique et Australie), sous forme d’interviews téléphoniques ; 500 femmes environ ont été interrogées dans chaque pays. Globalement, une femme sur trois dit avoir déjà été confrontée au problème de l’incontinence urinaire de stress durant l’année précédente. Ce trouble est moins fréquent chez les 18-34 ans (18 %) ; en revanche, chez les 35-54 ans et au-delà de 55 ans, la proportion de femmes atteintes est sensiblement la même (respectivement 37 à 39 %). Chez 68 %, l’incontinence n’est pas survenue avec l’avancée en âge ; 63 % ont eu les premiers symptômes avant 50 ans, 18 % avant 29 ans.
Les études menées avec la duloxetine, un inhibiteur de la sérotonine et de l’anoradrénaline qui agit par le biais de neurotransmetteurs sur le muscle strié du sphincter urétral, montrent qu’elle pourrait prévenir les fuites urinaires.
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