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La prévalence de l’infection à Herpès simplex virus de type 1 (HSV1) augmente avec la précocité des rapports sexuels et présente des variations, selon les types de comportement, superposables à celles des autres MST. Tels sont les résultats d’une étude anglaise qui laisse penser que l’infection à HSV1 est une MST de l’adolescence.
Depuis les années 1940, on constate que la prévalence de l’infection a régressé, probablement grâce à l’amélioration des conditions socio-économiques.
La proportion d’infection génitale à HSV1 comparativement à HSV2 augmente, surtout chez les jeunes, d’où l’idée d’une possible transmission sexuelle prépondérante d’HSV1 à l’adolescence.
Les variations de prévalence en fonction des habitudes sexuelles étaient proches de celles rencontrées avec les autres MST (HSV2, VIH), à savoir : une plus forte prévalence chez les femmes hétérosexuelles, les hommes homosexuels et chez les personnes consultant pour des symptômes génito-urinaires.
« Ces résultats ont deux conséquences pour les adolescents, concluent les cliniciens. La première est que la précocité de leur vie sexuelle augmente leur risque de contamination par HSV1. La deuxième est qu’il n’a jamais été démontré que l’infection à HSV1 protégeait contre HSV2. Il est donc probable que leur risque de contracter un herpès génital augmente aussi »..
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