En 1999, une publication du « New England Journal of Medecine « rapportait une baisse de 35% des taux de
testostérone chez des sujets absorbant 7g de réglisse, contenant 0,5g d’acide glycyrrhizique.
Ils avaient constaté que les taux de testostérone diminuaient pendant la période d’exposition (baisse de 35% environ)
et remontaient dès l’arrêt de la réglisse.
Une équipe de chercheurs d’Austin (Etats-Unis), dirigée par le Dr Robert Josephs, a cherché à répéter cette
expérience chez des hommes jeunes supplémentés en réglisse (5,6g par jour, contenant 0,5g d’acide
glycyrrhizique, d’une marque différente de celle employée dans la première expérimentation). Les investigateurs n’ont pas noté de
baisse significative des taux de testostérone lors de cette expérimentation (baisse de 9,5% en moyenne). Ils ont donc
décidé de mettre en place une nouvelle expérimentation sur des volontaires en utilisant la marque de réglisse choisie
dans l’expérimentation initiale, et les taux de testostérone n’ont, eux, pas varié de façon significative.
« Notre expérience confirme que la réglisse doit être exclue de l’alimentation des sujets présentant une hypertension
mais qu’elle peut être consommée par les sujets souffrant de troubles de la libido », concluent-ils.
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