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Les ambiguïtés sexuelles, ou anomalies de la différenciation sexuelle, ont des causes multiples. On distingue trois grands groupes :
1)Les anomalies de la différenciation gonadique.
2)L’insuffisance de virilisation d’un fœtus de sexe génétiquement masculin ou PHM (pseudo hermaphrodisme masculin).
3)La virilisation des organes génitaux externes d’un fœtus de sexe génétique féminin ou PHF (pseudo hermaphrodisme féminin), les organes génitaux internes étant féminins et normaux.
Dans les anomalies de la différenciation gonadique le choix du sexe est très difficile et varie selon l’aspect des organes génitaux, les degrés de virilisation et les possibilités chirurgicales de reconstruction dans le sexe génétique masculin et enfin le contexte socio culturel ambiant.
Dans le PHF. Les causes des PHF sont peu nombreuses et la grande majorité est due à l’hyperplasie congénitale des surrénales.
Le devenir à long terme de ces filles est fragile : aspect androïde, habitudes de « garçons manqués dans l’enfance, à l’adolescence, la vie sexuelle est pauvre voire nulle, mais il n’y a pas en général de penchant pour l’homosexualité. Il va sans dire que plus le diagnostic est tardif, plus l’identification sexuelle de ces enfants est aléatoire.
Dans le PHM. Dans le cas d’insensibilité aux récepteurs des androgènes, le sexe d’élevage est en règle féminin.
Les sujets élevés dans le sexe masculin et supplémentés en testostérone ont en règle une bonne identité sexuelle, une vie sexuelle satisfaisante, mais une fertilité le plus souvent compromise. Leur problème rejoint celui des micros pénis, verges de petites taille, mais de conformation normale.
Dans tous les cas, la décision est celle du choix du sexe dans les jours ou semaines qui suivent la naissance.
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