EN BREF

 

Le THS masculin : 
pour qui et comment ?


Les concentrations de testostérone diminuent progressivement avec l’âge. Chez certains sujets, cette baisse peut être marquée et responsable d’une symptomatologie qu’il est désormais possible d’améliorer par des moyens simples. Les indications du traitement substitutif doivent cependant être posées avec discernement et s’inscrire dans une démarche médicale stricte.

En dehors de son rôle dans la reproduction, la testostérone a une action sur les os, la masse musculaire et le fonctionnement psychique ; elle stimule l’érythropïèse et a un impact important sur la qualité de vie. Ses concentrations circulantes diminuent avec l’âge, mais, contrairement à ce que l’on observe chez la femme, les manifestations cliniques de l’hypogonadisme de l’homme sont inconstantes, progressives et partielles. Comme l’a souligné Louis Gooren (Amsterdam), le déficit en testostérone pourrait avoir un effet délétère indirect, par le biais de son action fragilisante sur la forme physique et mentale, qui vient s’ajouter à celle du vieillissement.
Il faut rappeler que, selon la conférence de consensus qui s’est tenue à Paris en 1999, le traitement androgénique n’est recommandé qu’en cas de testostéronémie basse ou limite documentée à deux reprises, et s’inscrit dans une démarche médicale complète, après avoir recherché une cause, sous réserve du respect des contre-indications et d’une surveillance régulière.

Symposium organisé par Schering AG, qui commercialise dans la majorité des pays européens le gel de testostérone développé par Besins International et déjà commercialisé aux Etats-Unis et en France sous le nom d’Androgel.

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