Bibliographie

 

 
Le sexe des larmes.  Pourquoi les femmes pleurent-elles plus et mieux que les hommes ?

Patrick Lemoine.

Éditions : Robert Laffont

 

 

 

 

 

Depuis qu’Hippocrate et ses disciples ont proclamé « la femme deux fois plus mélancolique que l’homme », la cause semble définitivement 
entendue : le chagrin, qu’il s’exprime par les larmes ou se traduise par la maladie, est plus souvent l’apanage du beau sexe que celui du 
sexe dit fort. D’autant que, circonstance aggravante, les très actuelles déesses Science, Médecine et Epidémiologie, font chorus : la femme, 
bien plus que l’homme, est soumise aux pressions de son milieu intérieur (température, hormones …) et du milieu ambiant (famille, collègues, saisons, sexisme …).
Depuis la nuit des temps, la femme qui souffre communique : elle parle, écrit, se pâme ou alors, elle pleure. L’homme, quant à lui, 
dissimule son chagrin : il construit, frappe, picole ou s’enfuit.
Génétiques, sociales, psychologiques, culturelles, physiologiques, historiques, les larmes des femmes illustrent à leur manière l’aventure 
éternelle du dialogue entre les sexes. Pourtant les hommes du troisième millénaire semblent de moins en moins craindre de montrer leurs larmes … Et les femmes d’agir.
Bientôt, sans doute, en Occident, les larmes seront-elle mixtes …