EN BREF

 

HBP : 
la fonction sexuelle aussi est atteinte.



Selon une enquête internationale chez des hommes de 50 à 80 ans, l’altération de la fonction sexuelle est fortement corrélée avec la sévérité des symptômes obstructifs du bas appareil urinaire, indépendamment de l’âge et des comorbidités. D’où la nécessité de prendre en compte la sexualité dans le choix du traitement de l’hypertrophie bénigne de la prostate.

Sur les 14 254 questionnaires envoyés, 12 815 (10 900 en Europe, 1915 aux États-Unis) ont pu être exploités.
En ce qui concerne la sexualité, 83 % des hommes de 50 à 80 ans déclarent avoir une activité sexuelle avec une fréquentation moyenne de 5,8 rapports sexuels par mois.
L’activité sexuelle décline avec l’âge, mais également, dans chaque tranche d’âge (50-59, 60-69, 70-80 ans), avec la sévérité des troubles obstructifs du bas appareil urinaire (7,5 rapports par mois en cas d’absence de symptômes urinaires, et 3,3 en cas de troubles urinaires sévères) indépendamment des comorbidités.
Ce déclin est lié à une baisse de la libido et à des troubles sexuels reconnus gênants par une grande majorité d’hommes : dysfonction érectile (49 %) : troubles de l’éjaculation (diminution du volume de l’éjaculat (46 %), douleur ou inconfort lors de l’éjaculation (9 %). Toutes ces données font apparaître la nécessité, pour le clinicien, de prendre en compte la sexualité des patients dans le choix du traitement d’une hypertrophie bénigne de la prostate symptomatique et le suivi des patients traités.
Chez tous les patients traités, les données de tolérance ont confirmé la très faible incidence d’effet délétère de Xatral LP 10 mg sur la fonction sexuelle (0,2 % d’impuissance et de trouble de l’éjaculation)..

Conférence de presse organisée par le Laboratoire Sanofi-Synthélabo avec la participation du Pr François Desgranchamps (hôpital Saint-Louis, Paris) et du Dr François Giuliano (CHU de Bicêtre, Le Kremlin-Bicêtre).
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